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FAQ photo
Choix du matériel photo Utilisation



Choix du matériel photo


Quel est le meilleur appareil photo ? | laurent-roy.com | contact | retour en haut |

La réponse est très simple : Le meilleur appareil photo n'existe pas ! Pire que ça : Il n'existe (pratiquement) plus de mauvais appareils photo !

En fait, les caractéristiques techniques des différents appareils font que ceux-ci sont plus ou moins adaptés à telle utilisation, telles conditions, ou tel utilisateur... Il s'agit donc de définir un cahier des charges, c'est à dire de se poser un certain nombre de questions qui permettront de restreindre petit à petit le choix parmis l'offre pléthorique des fabriquants...

  • Le budget.
    Le mot lui même est familier à la pluspart d'entre nous, et il semble évident qu'il faille une fois de plus s'en inquiéter...
    Il y a pourtant un piège dans lequel nombre d'acquéreurs tombent régulièrement : Le budget n'est pas composé du seul prix d'achat de l'appareil. Il faudra en effêt souvent y ajouter un sac ou un étui, et des consommables et/ou accessoires comme des piles (ou des accus avec chargeur), une carte mémoire dans le cas d'un appareil numérique, etc... Ces achats (complémentaires mais indispensables) finissent par représenter un coût non négligeable, surtout dans le cas d'un budget serré...
  • L'utilisateur(trice).
    Quelle est son expérience de la photo ? Quelles sont ses connaissances techniques et son approche des produits techniques d'une façon plus générale (nombre de personnes considèrent qu'au delà de trois boutons, un appareil devient complexe à utiliser) ? A-t-il des impératifs particuliers (Pb de vue...)?
  • Les conditions d'utilisation.
    Je pense qu'il semblera évident à chacun qu'un photographe de studio ne considérera pas le poids et l'encombrement de son matériel photo de la même façon qu'un parachutiste... De la même façon, le randonneurde haute montagne, l'amateur de surf, ou le passionné d'entomologie...
    A chaque domaine ses spécificités, et même si le futur utilisateur ne destine pas son achat à la photographie d'une seule et unique activité, il est bon de s'en inquéter. Car si on peut trouver des appareils plus adaptés à certains types de photos que d'autres, certaines conditions de prise de vue ou de transport sont complêtement incompatibles avec bon nombre de matériels qu'il conviendra alors d'éliminer...
  • Le type de photos.
    Même si pour la pluspart des photographes l'utilisation n'est qu'assez rarement aussi spécialisée et exclusive, et même si chacun recherche souvent la polyvalence, vouloir le matériel "à tout faire" risque de rapidement ramener au premier point évoqué : le budget...
    Là où le photographe animalier aura besoin de (très) longues focales, le photographe d'architecture ne pourra se passer de (très) courtes focales... En dehors des conditions de prise de vue et de transport (poids, humidité, chocs...) évoquées précédemment, le type de photos sera donc assez déterminant dans le choix du matériel.
Une fois ces quelques points étudiés le plus objectivement possible, on dispose d'une base permettant de commencer à faire le tri. Il ne reste alors plus qu'à se plonger dans les tarifs et les catalogues, ou à se faire conseiller.

Pour finir avec ce sujet, je ne saurais trop conseiller de prendre différents avis, et de choisir avec soin ceux auprès de qui on prendra conseil : S'assurer de leurs compétences (le "vendeur du rayon photo" était peut-être bien au bricolage la semaine précédente...). Se méfier des passionnés qui font la confusion entre "conseiller" et "choisir l'appareil de leur rêve", et qui ont souvent de très forts a priori sur les marques.

Compact numérique étanche et antichoc Appareil 24x36 dédié à la plongée sous-marine Téléobjectifs adaptés à la photo de sport et animalière Objectifs à décentrement et à bascule adaptés à la photo d'architecture




Argentique ou numérique ? | laurent-roy.com | contact | retour en haut |

Le débat n'est toujours pas clos, et de nombreux photographes ont un avis bien arrêté et assez tranché sur la question. Chaque technologie ayant bien sùr ses avantages et ses inconvénients...

Les atouts le plus souvent cités concernant le numérique sont sans conteste possible le fait que le budget "pellicule/développement" disparait (ne subsistant que le budget "tirages"), et que les images sont disponibes quasi instantanément...

L'atout le plus souvent avancé par les nombreux adeptes de l'argentique reste quant à lui la qualité et la finesse de rendu de la pellicule face aux pixels.
Si cet argument reste valable pour les professionnels ou les photographes pratiquant le "tirage d'art", il tient de moins en moins pour le photographe amateur à qui s'adresse ce texte. En effêt. La technique évoluant à une vitesse toujours aussi vertigineuse, permet désormais de proposer même en entrée de gamme des appareils photo permettant des tirages dans des formats que l'amateur n'utilisera que très rarement, voire jamais...

L'inconvénient majeur que l'on peut opposer au numérique est la quasi obligation d'être sérieusement équipé en informatique, et de ne pas être béotien en la matière.
Les appareils numériques fournissant des fichiers d'une taille de plus en plus conséquente (si toutefois on veut profiter de la qualité qu'ils proposent), il est en effêt nécessaire de posséder un ordinateur ayant des capacités de stockage et de traitement adéquat (généralement, un ordinateur de la même génération que l'appareil est adapté, les capacités augmentant deans les deux domaines à une vitesse équivalente). Il est également nécessaire d'être un utilisateur, sinon avancé, au moins à l'aise avec les outils informatiques afin de pouvoir (à défaut de "retoucher", terme un peu trop galvaudé à mon goùt) corriger/optimiser les images, et également les archiver...

L'inconvénient majeur de l'argentique tient pour une grande part dans le succès du numérique.
La désaffection progressive de la pellicule (même si elle n'est pas telle qu'on le pense, et si elle a été largement anticipée par l'industrie) fait que l'on voit progressivement l'offre se diviser en deux offres bien distinctes pour les "pros" d'un coté, et le "grand public" de l'autre. Si l'on peut avoir confiance dans la qualité des produits (et dans les traitements labos) réservés aux "pros", on se doute que le prix est à l'avenant. Dans le même temps, le choix de l'amateur se réduit de plus en plus au niveau des pellicules. Quant au tirage, il ne sera réalisé que d'après une numérisation du négatif dont je doute qu'elle ait la définition des meilleurs appareil numérique.

Appareil reflex argentique
on notera sur la vue arrière l'écran monochrome d'affichage d'informations de prises de vues, et sur la gauche la fenêtre de visualisation de la cartouche de film 24x36.
Appareil reflex numérique
on notera sur la vue arrière le grand écran couleur permettant aussi bien d'afficher les informations de paramétrage et de prise de vue que les prises de vues elles-mêmes.




Compact, Bridge, Reflex ? | laurent-roy.com | contact | retour en haut |

    Ces termes (le second ne concerne que le numérique) qui peuvent sembler barbares ne cachent en fait rien de bien sorcier. L'emcombrement et le poids, ainsi que le prix, de ces appareils vont croissant depuis le compact jusqu'au reflex.

  • Compact
        Appareil à objectif fixe (attention à ne pas confondre avec "focale fixe"). Le compact argentique est pourvu d'un viseur optique dont l'image ne parvient pas à travers l'objectif de l'appareil. Ce type d'appareil a progressivement disparu du marché.
        Sur le compact numérique, la visée se fait par le biais de l'écran qui sert également à visualiser les photos déja prises, ainsi que les menus (voir photo exemple).
  • Bridge (numérique uniquement)
        Appareil à objectif fixe (voir ci-dessus), pourvu d'un viseur dont l'image passe par l'objectif. Elle est transmise (via le capteur et le système de traitement de l'appareil) à un minuscule écran situé dans le viseur. Plus d'erreur de parallaxe, mais définition de l'image du viseur de moins bonne qualité, car tributaire de la résolution de l'écran du viseur.
        Par ailleurs, les bridges proposent généralement les mêmes types de réglages que les réflex, même si l'interface (menus) est souvent moins rapide d'accès que sur ces derniers.
  • Reflex
        L'image passe par l'objectif, puis est déviée via un système de miroirs (qui se relèvera automatiquement le temps du déclenchement) et de prisme, vers le viseur. Elle est donc plus fidèle au résultat à venir.
        Contrairement aux deux précédents dont l'objectif est fixé à demeure, l'appareil "reflex" a cette particularité que son objectif est amovible. Pour peu que l'on possède plusieurs objectifs, il est donc possible de passer de l'un à l'autre en quelques secondes. L'avantage majeur de ce dispositif est de disposer de la possibilité d'utiliser des objectifs spéciaux (macrophotographie, fisheye...), ou encore à "focale fixe", d'une qualité optique généralement bien suppérieure à celle d'un zoom, en lieu et place d'un zoom inamovible dont les limitations peuvent finir par poser problème.
        On peut d'ailleurs dire que, même si certains "gros" bridges ont vraiment progressé dans ce domaine, les reflex sont ceux qui disposent des optiques de meilleure qualité.
Compact Bridge Reflex




Pixels ? | laurent-roy.com | contact | retour en haut |

Cela fait (au jour où j'écris ces lignes: décembre 2005) déjà plusieurs années que les appareils photo numériques, même bas de gamme (il n'est bien sùr pas question des jouets ni des téléphones...) offrent une résolution permettant des tirages de qualité pour l'album photo (10cm x 15cm par exemple), voire pour l'encadrement (20cm x 30cm). Tous les appareils disponibles actuellement répondent donc aux besoins de la très grande majorité des utilisateurs en ce domaine...

On y assiste néanmoins à une "course à l'armement" de la part des constructeurs, et on est en droit de se demander à quoi correspondra concrètement une différence dans ce nombre de millions de pixels...

Mpixlh
217321155
3.221911461
424491633
527391826
630002000
834642309
1038732582
1242432828
1648993266
Pour vous faire une idée, je vous propose ci-contre à gauche un tableau donnant la correspondance entre chaque quantité de pixels et les dimensions de l'image qui en résulte Ci-dessous, les proportions des images obtenues en fonction du nombre de millions de pixels du capteur.

Ces calculs sont fait pour une proportion de 1.5 entre l'horizontal et le vertical (ou dite 3/2, proportion typiques d'un tirage papier 10x15) et peuvent donc donner des résultats différents de ceux obtenus avec des appareils proposant une autre proportion (les appareils de type 4/3 par exemple).

Ce tableau et cette image permettent aisément de se rendre compte que la différence entre le images produites par un appareil de 6Mpix et un autre proposant 8Mpix ne sera pas si importante que peut le laisser supposer le rapport entre 6 et 8. En effêt, si le capteur de 8Mpix présente effectivement 33% de pixels supplémentaires, cela ne se traduira que par une augmentation de 15% sur la longueur de l'image...

Il me semble donc intéressant de ne pas se laisser éblouir par ces Mégapixels dont le nombre est mis en avant de façon si tapageuse par les fabricants. Comme dans beaucoup d'autres secteurs dont les technologie évoluent rapidement, il peut être intéressant de "sauter" une génération ou deux avant de remplacer son matériel, afin de profiter d'une avancée tangible sans se ruiner.





Zoom (optique/numérique) ? | laurent-roy.com | contact | retour en haut |

Le zoom... Tout comme le nombre de pixels des appareils numériques, un des nombres qui le caractérise fait partie de ceux mis le plus en avant par les fabricants.

Mais peut-être conviendrait-il d'abord de savoir précisément de quoi il est question ?

Un zoom est un objectif à focale variable. Pour faire (très) court, disont que la focale correspond au grossissement de l'objectif : plus le chiffre de la focale est petit, plus le champs couvert est important, plus le chiffre de la focale est important, plus le champs couvert se rétrécit, alors que la scène visée semble se rapprocher. La focale est exprimée en millimètres. Une "petites" focale est dite "grand-angle", alors qu'une "longue" focales est appelée "téléobjectif".

Un zoom est défini (entre autre) par sa focale minimum et sa focale maximum, et son amplitude (ou "range") est le rapport entre ces deux focales (c'est le fameux "x3", ou "x5").
On dira donc qu'un zoom "35-70mm" est un zoom "x2", alors qu'un zoom "70-210mm" sera un zoom "x3"...

On comprend aisément que plus l'amplitude du zoom est importante, plus celui-ci s'avèrera polyvalent.

Là où les fabriquants jouent la confusion, c'est quand ils introduisent la notion de "zoom numérique". Quand un zoom "optique" (un véritable objectif composé de lentilles) fait varier sa focale en modifiant la position des lentilles qui le composent, ce qui est présenté comme un "zoom numérique" n'est en fait qu'un traitement informatisé d'une partie de l'image obtenue par le capteur. Cela n'a donc plus rien à voir avec le domaine de l'optique, et la perte de qualité est au rendez-vous...

Certains compacts ne comportant qu'un objectif à focale fixe et prétendant compenser ce désagrément par ce procédé, je vous propose de vous rendre compte par vous-même des terribles dégâts que peut causer un "zoom numérique x10" (ça existe !) en cliquant sur les liens suivants, qui montrent une photo originale, puis un détail grossi "numériquement", puis optiquement.





Choisir un flash | laurent-roy.com | contact | retour en haut |

    Lire également la section "Utilisation du flash" de cette même FAQ.

    Le flash intégré aux appareils photos actuels (06/2011), s'il est généralement suffisant pour de la photo courante d'intérieur, montre vite ses limites dans le cas de prises de vues un tant soit peux spécifiques. L'achat d'un flash additionnel s'avère alors indispensable. Ne sont évoqué ici que les flashes destinés aux "amateurs" et "amateurs confirmés"

La puissance
    La puissance du flash, exprimée en "nombre guide" (ou "NG") est le produit de la distance (en mètres) et de l'ouverture de l'objectif pour une sensibilité de 100 ISO avec une focale de 50mm.
    Un flash de NG 40 pourra donc éclairer un sujet situé à 10m pour une ouverture de f:4.0, ou à 5m pour f:8.0...
    Cette puissance est invariable pour un flash donné, même si certains fabricants jouent sur la focale pour pouvoir annoncer un NG plus avantageux. Se méfier, donc, des puissances mirobolantes parfois annoncées, et chercher dans la notice le NG pour 50mm et 100 ISO afin de pouvoir comparer les flashes sur des bases équivalentes avant l'achat.

    Vous trouverez ci-dessous un tableau de correspondance donnant le nombre guide nécessaire en fonction de l'ouverture (f:) et de la distance du flash au sujet (qui peut différer de la distance de mise au point dans le cas d'un flash déporté), pour une focale de 50mm et une sensibilité de 100 ISO. Attention néanmoins; ces valeurs, si elles sont exactes, ne sont pas forcément représentatives de l'offre, dans la mesure où vous trouverez difficilement dans le commerce un flash d'un NG réel supérieur à 60 dans les formats présentés ci-dessous (hors flashes professionnels de studio, non étudiés ici).

NG f:1.8 f:2.8 f:4 f:5.6 f:8 f:11 f:16 f:22
2m 3.6 5.6 8 11.2 16 22 32 44
5m 9 14 20 28 40 55 80 110
10m 18 28 40 56 80 110 160 220
15m 27 42 60 84 120 165 240 330
20m 36 56 80 112 160 220 320 440

    Bien évidemment, il ne faut pas oublier que doubler la sensibilité sur votre appareil photo vous fait "gagner" un diaphragme. C'est à dire qu'un flash de NG 40 qui porte à 5m à f:8 pour 100 ISO, portera à 10m à f:8 pour 400 ISO puisqu'en doublant 2 fois la sensibilité, on gagne 2 diaphragmes (voir tableau ci-dessus).

La tête
    La "tête" du flash, est la partie qui fournit l'éclair à proprement parler. Elle peut être solidaire du corps, orientable par rapport à celui-ci dans un ou plusieurs axes avec un débattement plus ou moins important, ou détachée du corps dans le cas d'une tête annulaire (dite "macro") destinée à venir encercler la lentille frontale de l'objectif. Dans ce dernier cas, un cordon assure la transmission d'informations entre le corps et la tête du flash.

  • La tête fixe conserve les fonctionnalités du flash intégré à l'appareil photo, mais avec une puissance accrue.
  • La tête orientable permet d'avoir un éclairage indirect en orientant celle-ci vers une surface servant de réflecteur et de diffuseur (un plafond par exemple...), ceci afin d'obtenir un éclairage plus homogène, donc plus doux. Cette technique nécessite néanmoins une puissance non négligeable.
  • La tête "macro" permet un éclairage uniforme du sujet par rapport à l'objectif. Elle sera utilisée en macrophotographie, mais également parfois en portrait par exemple.
Tête fixe
Tête orientable
Tête macro

Le corps
    Le corps du flash contient généralement l'alimentation électrique (piles ou batteries), et parfois l'électronique du flash. Le corps inclut généralement en sa partie inférieure le "sabot" qui vient se connecter sur la "griffe porte flash" de l'appareil et contient les contacts électriques permettant la communication entre le flash et le boitier. Dans le cas de la version "pro" présentée ci-dessous, un cordon additionnel assure cette fonction. On notera également dans cette version la barrette horizontale munie d'une vis permettant de solidariser le flash au boitier; le corps du flash sert alors de poignée additionnelle.

Compact
Cobra
Pro

Les accessoires
    Les principaux accessoires pour flash sont les cordons de sychronisation qui permettent de désolidariser le flash du boitier; les alimentations additionnelles externes permettant d'optimiser le temps de recharge entre deux éclairs tout en augmentant l'autonomie du flash (principalement réservé aux flashes "pros"); et les diffuseurs de lumière qui, fournissant une surface plus importante pour la source de lumière, génèrent des ombres et des reflets moins marqués (éclairage plus doux).
    Viennent ensuite des accessoires plus typés "professionnels" comme les "sensors" permettant de déclencher un flash par détection de l'éclair d'un autre flash, ou encore les flashmètres, mais leurs utilisateurs n'ont depuis longtemps plus besoin de cette FAQ...

Cordon de
synchronisation
Alimentation
externe
Diffuseur




Sacs et étuis | laurent-roy.com | contact | retour en haut |
Si ce sujet peut sembler a priori anodin, on verra qu'il est loin de l'être. Les choix fait en ce domaine peuvent avoir une importance non négligeable sur le confort (et donc la liberté d'esprit) du photographe; et l'aspect budgétaire peut se révéler décisif (prix relevés en 06/2011). Ne sera traité ici que le cas du matériel reflex avec plusieurs périphériques (objectifs, flash, pieds...), une simple pochette pouvant suffire à la majorité des compacts.

Les étuis d'appareil
Ils se répartissent en deux catégories:

  • Les étuis dédiés
    Ces étuis sont dédiés à un modèle d'appareil donné, et ne sont généralement proposés que par le fabricant. S'ils sont parfaitement adaptés au boitier en question, leur prix est souvent élevé. Ils s'utilisent avec la dragonne d'origine.
    Etui Nikon pour D700
    (environ 70e)
    Etui Canon pour 60D
    (environ 100e)
    Etui Olympus pour Pen
    (environ 60e)
  • Les sacoches génériques
    Ces sacoches sont généralement vendues pour "un boitier + un zoom standard". Elles incluent souvent des poches annexes permettant l'emport de cartes mémoire et/ou de batterie de rechange. Elles sont conçues pour s'utiliser accrochées à la ceinture. La sacoche générique est à mon sens le complément idéal d'un sac, de quelque type que soit cellui-ci. C'est le choix (avec un sac à dos, voir plus bas) que j'ai fait, aussi bien pour des raisons de praticité que de rapport prix/services rendus.
    Sacoche Tamrac
    (environ 20e)
    Sacoche Caselogic
    (environ 30e)
    Sacoche Lowepro
    (environ 20e)

Les sacs photo
Contrairement aux étuis d'appareils, les sacs sont destinés à l'emport de l'ensemble du matériel photo. Ils sont rembourrés, et possèdent des compartiments réglables et amovibles. ils sont pourvus d'une courroie et sont destinés à être portés à l'épaule ou en bandoulière.

Ce type de sac s'avère idéal pour le rangement, le stockage et le transport du matériel. Son utilisation sur le terrain n'est par contre pas des plus pratiques. Il est de plus relativement voyant car très typé photo, ce qui peut s'avérer dangereux (car tentant) dans certaines régions.

Sac Tamrac à roulettes et poignée
(environ 220e)
Sac Hama
(environ 60e)
Sac Vanguard
(environ 40e)

Les sacs à dos photo
Il s'agit de la version sac à dos des sacs photo. Hormis le mode de transport, les principales différences sont une capacité d'emport, un confort au portage suppérieurs, et une discrétion accrue.

L'accès au matériel s'avère par contre moins pratique, puisqu'il faut le déposer à chaque fois que l'on a besoin d'un matériel.

Sac Bilora
(environ 40e)
Sac Caselogic
(environ 60e)
Sac Kata
(environ 210e)

Les sacs à dos "standards"
Il s'agit des sac à dos non dédiés à la photo. On les trouve dans les magasins de sport généralistes, ou les magasins de randonnée. Comme ils ne sont pas compartimentés, on veillera à utiliser les étuis individuels de chacun des matériels fragiles (objectif, flash...) pour éviter que ceux-cis ne s'entrechoquent dans le sac. Ils constituent une alternative économique aux sacs dédiés. De plus, ils permettent d'emporter en complément autre chose que du matériel photo (bouteille d'eau, vêtement...) ce que ne permettent pas les sacs à dos dédiés. C'est la solution que j'ai adoptée, pour ces raisons.

Sac Puma
(environ 30e)
Sac Go Sport
(environ 10e)
Sac Lafuma
(environ 40e)





Utilisation


Glossaire | laurent-roy.com | contact | retour en haut |

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  • ABERRATION CHROMATIQUE
    Défaut optique de diffraction des couleurs. La conséquence est une frange colorée sur les angles de l'image en cas de fort contraste
  • AMOLED (ACTIVE-MATRIX ORGANIC LIGHT-EMITTING DIODE)
    L'écran à matrice active à diodes électroluminescentes organiques est un type d'écran qui associe l'affichage OLED à une technique de matrice active (pilotage de chaque pixel par un transistor dédié)
  • ANTI POUSSIÈRE
    Afin de limiter la dépose de poussière sur le capteur au changement d'objectif, les fabricants apposent un filtre ultrasonique ou des dispositifs antistatiques devant le capteur
  • APN
    Appareil Photo Numérique
  • APS-C
    Capteur de taille inférieure au 24 x 36 mm plein format. Il est respectivement de 14,9 x 22,3 mm (coef 1.6) chez Canon et de 15,7 x 23,6 mm (coef 1.5) chez Nikon, Pentax et Sony
  • AUTOFOCUS À DÉTECTION DE CONTRASTE
    Système de mise au point basé sur le contraste du sujet. Méthode précise mais procédant par tâtonnement et donc assez lente. Ce système est souvent utilisé sur les appareils de types compacts et hybrides
  • AUTOFOCUS À DÉTECTION DE PHASE
    Système de mise au point basé sur une analyse de l'image afin de calculer la distance du sujet. Cette méthode, très rapide, est la plus souvent utilisée sur les appareils de type reflex

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  • BALANCE DES BLANCS
    Équilibre colorimétrique d'une image en fonction de la température de couleur de l'éclairage
  • BRACKETING
    Technique de prise de vue consistant à prendre plusieurs photos du même sujet en faisant varier un des paramètres de la prise de vue (ouverture, vitesse, balance des blancs...) afin d'obtenir des résultats différents

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  • CCD (CHARGE-COUPLED DEVICE)
    Technologie de capteur analogique transformant les photons lumineux qu'il reçoit en paires électron-trou par effet photoélectrique dans le substrat semi-conducteur. Le nombre d'électrons collectés est proportionnel à la quantité de lumière reçue.
  • CMOS (COMPLEMENTARY METAL OXIDE SEMI-CONDUCTOR)
    Technologie de capteur ayant comme particularités une faible consommation d'énergie et un temps de capture rapide, mais avec une tendance à fournir des images plus bruitées qu'un CCD
  • CMYK (Cyan Magenta Yellow black)
    Format de codage de couleurs (additif) destiné à l'impression. la lettre "K" a été choisie pour le noir afin d'éviter la confusion avec la lettre "B" désignant usuellement le bleu (Blue). Voir aussi RVB
  • COLLIMATEUR AUTOFOCUS
    Capteur ou zone de capteur dédié à la mise au point. Le nombre de collimateurs peut être déterminant pour l'efficacité de l'autofocus et la détection du sujet

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  • DIGIC ((Digital Imaging Core - Canon)
    Processeur de traitement des images.
  • DISTANCE FOCALE
    La distance focale d'un objectif d'appareil photo est la distance, exprimée en millimètres, qui sépare le centre optique de l'objectif de la surface sensible (le capteur par exemple)
  • DTC (dispositif à transfert de charge)
    Voir CCD

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  • EXIF
    Méta-informations sur les données de prise de vue (ouverture, vitesse, ISO.)

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  • FIRMWARE
    Système d'exploitation des éléments matériels de l'appareil photo numérique. Pour modèle donné, il est identifié par son numéro de version (par exemple 2.5.3). Les fabricants font évoluer le firmware de leurs modèles pour corriger des problèmes ou améliorer des performances. Il est alors possible de procéder à une mise à jour (upgrade) en chargeant la dernière version sur l'appareil par une procédure définie par le fabricant
  • FOCALE
    la focale désigne la distance séparant le plan principal image du foyer image de l'objectif photographique utilisé. Elle est, avec l'ouverture, l'une de ses principales caractéristiques. La focale est exprimée en mm. Plus le chiffre est grand, plus le grossissement est important. Exemple 50mm
  • FORMAT CX (Nikon)
    Format de capteur propre à Nikon, de 1 pouce de diagonale (13,2 x 8,8 mm), utilisé sur la gamme "One"
  • FORMAT DX (Nikon)
    Appellation Nikon pour le format de capteur APS-C (environ 16 x 24 mm)
  • FULL FRAME (PLEIN FORMAT)
    Capteur de dimensions 24 x 36 mm (identique à la pellicule argentique 35 mm)

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  • GRAND-ANGLE
    Se dit d'un objectif qui couvre un champ large, idéal pour les photos de groupes ou de vastes paysages (28 mm = grand-angle, 24 mm = super grand-angle)

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  • HDMI (HIGH DEFINITION MULTIMEDIA INTERFACE)
    Interface numérique pour les signaux multimédias en haute définition. Sur les appareils photo, la HDMI est souvent de type "mini" et nécessite un câble spécial pour être reliée au téléviseur
  • HDR / HDRI (HIGH DYNAMIC RANGE / IMAGE)
    Technique permettant de combiner plusieurs photos du même sujet exposées différament afin d'optenir une image à haute dynamique (plus de nuances dans les hautes et basses lumières)
  • HISTOGRAME
    Graphique lié à chaque image dont l'abscisse représente la luminosité codée de 0 (noir) à 255 (blanc), et l'ordonnée le nombre de pixels pour chaque groupe. On peut généralement voir l'histograme de l'image (un ensemble par couleur RVB), ou pour une seule des couleurs. La visualisation de l'histograme permet de rapidement se rendre compte de la répartition et de l'équilibre de l'exposition d'une image

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  • IPTC (International Press Telecommunications Council)
    Ensemble de données concernant la prise de vue (marque et modèle de l'appareil, date et heure, focale, ouverture, vitesse, données GPS...) ajoutées aux données image sous forme de méta-données dans le fichier image. Ces données peuvent être visualisées/éditées dans les logiciels d'édition d'images
  • ISO
    Indique la sensibilité à la lumière du capteur. Plus la valeur est élevée plus le capteur est sensible à la lumière. À 200 ISO, on est 2 fois plus sensible qu'à 100 ISO. Attention, plus on monte l'ISO, plus on est sensible, mais plus on dégrade le rapport signal/bruit avec un effet de neige sur l'image

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  • JPEG (JOINT PHOTOGRAPH EXPERT GROUP)
    Standard de compression d'une image fixe (photo). Suffixe .jpg ou .jpeg

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  • LCD (LIQUID CRYSTAL DISPLAY)
    Ecran utilisant des cristaux liquides, dont l'orientation peut changer sous l'effet d'un champ électrique, pour produire un effet de transparence afin de composer l'image à afficher, à l'aide d'un rétroéclairage (par des diodes LED dans les smartphones ou les APN)
  • LED (LIGHT-EMITTING DIODE)
    Diode électroluminescente. Elles sont utilisées pour le rétroéclairage des écrans LCD

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  • MEMOIRE FLASH
    La mémoire flash utilise une technologie de stockage de données non volatile, ce qui signifie que des données peuvent être écrites ou lues sans qu'une source d'énergie soit nécessaire pour que les informations soient conservées sur le support. Technologie utilisée pour les cartes mémoires
  • MOS (METAL OXIDE SEMI-CONDUCTOR)
    Technologie de capteur assez récente, censée combiner les avantages du CMOS et du CCD

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  • NFC (NEAR FIELD COMMUNICATION)
    La communication en champ proche est une technologie de communication sans fil permettant l'échange d'informations sans contact, entre des appareils électroniques distants de quelques centimètres

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  • OLED (ORGANIC LIGHT-EMITTING DIODE)
    Écran utilisant des diodes électroluminescentes organiques pour l'affichage et donc n'utilisant pas de rétroéclairage, ce qui produit des niveaux de gris plus profonds, autorise une moindre épaisseur et consomme moins d'énergie
  • OUVERTURE
    Présentés sous la forme f:2,8-3,5 par exemple, ces chiffres indiquent la luminosité de l'objectif (le premier chiffre indique la luminosité en grand-angle, le second en téléobjectif). Plus les chiffres sont petits, plus l'objectif est lumineux. L'ouverture est l'une des deux caractéristiques définissant un objectif, l'autre étant la focale

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  • RAW
    Format d'image brut issu directement du capteur. C'est ce format qui permet le maximum d'ajustement de l'image après la prise de vue. Propriétaire, il nécessite un logiciel spécifique pour chaque produit
  • RVB / RGB (Rouge Vert Bleu / Red Green Blue)
    Format de codage de couleurs. A chaque couleur primaire est affecté une valeur de 0 à 255, qui peut être codée en base 10 ou en exadécimal. Par exemple, le rouge sera codé 255,0,0 en Décimal, et FF0000 en exadécimal, ce qui correspond à la même valeur. Voir aussi CMYK

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  • SD (Secure Digital)
    Carte mémoire de type mémoire flash permettant de stocker les fichiers images. Elles sont différenciées en plusieurs classes: 2,4,6, et 10, qui correspondent à la vitesse de transfert des données en MB/s. Plus la classe est élevée, plus la carte mémoire est performante, ce qui permet de réduire le temps d'enregistrement des images.
  • SDHC (Secure Digital High Capacity)
    Carte mémoire SD offrant une capacité de stockage plus importante
  • SDXC (Secure Digital eXtended Capacity)
    Carte mémoire SD offrant une capacité de stockage plus importante (maximum 2TB)

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  • TÉLÉOBJECTIF
    Objectif à longue focale (angle étroit) qui permet de grossir le sujet
  • TFT (THIN-FILM TRANSISTOR)
    Les transistors en couches minces (TCM en français) sont des composants électroniques très fins (quelques centaines de nanomètres). Ils sont souvent utilisés pour piloter l'affichage des écrans plats à matrice active, qu'ils soient à base de cristaux liquides (AMLCD) ou de diodes organiques électroluminescentes (AMOLED)

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  • UDMA (Ultra Direct Memory Access)
    Méthode d'accès aux données ne nécéssitant pas que celles-ci soient traitées par le micro-processeur, ce qui permet d'augmenter la vitesse de transfert des données
  • USB
    Type de liaison généralement utilisée pour transférer les fichiers audio/vidéo de l'appareil photo à l'ordinateur

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  • WI-FI (WIRELESS FIDELITY)
    Nom marketing d'un type de réseau local sans fil (WLAN) permettant de relier des appareils informatiques (ordinateur, routeur, tablette, téléphone, imprimante, etc)

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  • ZOOM
    Objectif à focale variable. Par exemple 18/300mm




Format de fichier image (numérique) | laurent-roy.com | contact | retour en haut |

JPG ou JPEG
La compression JPG est dite "destructrice" : pour que le fichier soit moins gros, on accepte une perte d'informations (réglable : C'est le taux de compression). Selon taux de compression choisi, on va d'une image très peu dégradée, mais occupant plus de place sur la carte mémoire, à une image n'occupant que très peu de place sur la carte mémoire, mais fortement dégradée.
Ceci dit, le JPG en compression minimale (ou qualité maximale, c'est la même chose) ne provoque qu'une perte très faible. Les images de mon blog réalisées avec l'Olympus ont été prises en format JPG...

Les appareils numériques proposent différents niveaux de compression JPG dès la prise de vue, que l'on choisit généralement dans le menu "options" ou "paramètres" de l'appareil (vous référer au mode d'emploi).

Il est très important de faire ce choix en connaissance de cause. En effêt: si l'option est paramétrée sur une forte compression (ou qualité minimale), il sera absolument impossible de récupérer la perte de qualité par la suite.

RAW
Le format brut (souvent appelé RAW) n'est pas compressé, contrairement au JPG.

Mais ce n'est pas tout : Le format RAW contient également plus d'informations : Il "va plus loin" aussi bien dans les hautes, que dans les basses lumières. C'est très utile pour les photographes qui retouchent leurs images. La pluspart des boitiers reflex (pour ne pas dire tous) proposent ce format. Tout comme pour les montures d'objectifs, il n'existe pas à ma connaissance de format RAW standard. Ce n'est pas un problème, car les logiciels de conversion/traitement adaptés existent et sont fournis avec l'appareil.

TIF ou TIFF
Le format TIF était proposé sur certains appareils "haut de gamme", mais a été supplanté par le RAW. Il reste cependant indétronable pour le travail des images sur l'ordinateur...





Mes photos sont floues ? | laurent-roy.com | contact | retour en haut |

Les deux flous le plus souvent rencontrés en photographie, sont :

  • Le flou de bougé
    Le flou de bougé se traduit par l'apparition d'image(s) fantôme(s), c'est à dire que l'ensemble de l'image se superpose à elle-même avec un décalage plus ou moins important.

    Celui-ci est dù au fait que la vitesse d'obturation est trop lente en rapport au mouvement de tout ou partie du sujet, ou au mouvement de l'appareil vis à vis du sujet.
    Il est possible de remédier à ce problème en augmentant la vitesse d'obturation, ou en choisissant le programme approprié sur l'appareil (généralement "sport", se référer au manuel) pour ceux que les termes de la première solution laissent perplexes.
    Certaines habitudes permettent néanmoins de diminuer le risque de ce type de flou qui est, il faut le savoir, plus important en basse lumière :
    • être le plus stable possible : Ne pas hésiter à prendre appui sur un arbre, un mur, un banc...
    • proscrire le "coup de doigt" sur le déclencheur : le presser doucement, sans l'à-coup qui risque de faire bouger l'ensemble de l'appareil...
    • utiliser un pied photo, soit-il miniaturisé, dès que possible...
    • ne pas hésiter à faire usage du retardateur de déclenchement, une fois l'appareil sur pieds...
    • dans le cas de photos de sport ou de sujets en mouvement, suivre le sujet (véhicule, sportif, enfant, animal...) dans le viseur avant, pendant, et un peu après le déclenchement, plustôt que de rester fixe en attendant qu'il soit dans le viseur pour déclencher...
  • Le flou de mise au point
    Le flou de mise au point se traduit par un flou "simple", ou manque de netteté.

    La mise au point (netteté) n'est pas faite sur le sujet, ou la profondeur de champs est insuffisante.
    La majorité des appareils actuels sont doté d'une mise au point dite autofocus (mise au point automatique) Certains sont dotés de fonctions élaborées permettant de déterminer dans le champs couvert par l'objectif la "zone sujet" sur laquelle la mise au point doit être faite.
    Un grand nombre continue à faire la mise au point au centre de l'objectif. Il s'agit alors généralement de viser "placer au centre" la partie de la scène devant prioritairement être nette, d'enfoncer le déclencheur à mi-course (ce qui perment de faire la mise au point et de la mémoriser), de recadrer, puis de déclencher. Ceci est généralement expliqué dans le manuel de votre appareil.
Photo nette Flou de bougé Flou de mise au point




Photo panoramique ? | laurent-roy.com | contact | retour en haut |

Il existe deux façons de réaliser des photos panoramiques : Utiliser un appareil conçu spécifiquement (et exclusivement) pour cet usage, ou procéder par assemblage (stitching) de plusieurs images. La première étant réservée, de par les (très) gros budgets qu'elle nécessite, aux professionnels, ou aux "bricoleurs fous" qui n'ont pas besoin de cette FAQ, nous allons nous intéresser ici à la seconde, en version informatisée (photos scannées, ou issues d'un appareil numérique).

Le principe consiste à prendre un certain nombre de photos du sujet (paysage, mais aussi intérieur...) en tournant entre chaque déclenchement, afin de "couvrir" l'ensemble de ce qui constituera l'image finale, puis d'assembler l'ensemble des images.

Afin que le raccord entre les images se fasse de façon correcte, certaines règles doivent être respectées lors de la prise de vue:

  • On ne peut pas tourner n'importe comment entre chaque image
    En théorie, il faut en effêt tourner autour du point nodal de l'objectif, c'est à dire (pour simplifier à l'extrème) l'endroit où les rayons lumineux se croisent à l'intérieur de l'objectif. Dans le cas contraire, on constatera des décalages entre les avant et arrière plans d'une image à l'autre, ce qui complique (voire rend impossible) le raccordement.
    Si j'écris "En théorie", c'est parce que dans un certain nombre de cas, ce n'est pas indispensable : Pour faire court, plus le sujet est proche (cas de l'intérieur d'une pièce meublée par exemple), plus le respect de cette règle est primordial. Dans le cas d'une image sans avant plan (paysage lointain), on peut ne pas s'en soucier...
    Bien évidemment, la position de ce point varie d'un objectif à l'autre, il faut donc commencer par déterminer son emplacement, puis faire en sorte de tourner autour lors des prises de vues. Pour ce faire, un trépied est indispensable, sur lequel on ajoutera un dispositif permettant de positionner le point nodal dans le prolongement de l'axe de rotation. Rien d'impossible à cela : des "têtes panoramiques" sont disponibles dans le commerce, et pour ceux qui sont rebutés par le budget de ces accessoires (dont je fais partie), leur fabrication est à la portée de la pluspart des bricoleurs, même les moins experts !
    Voir par exemple ici: http://www.cordelier.eu/Panoramas/technique.htm

    Trois exemples de têtes panoramiques; deux provenant du commerce, et une fabriquée artisanalement. Il est à noter qu'on obtiendra le même résultat avec la tête artisanale qu'avec celles du commerce...


    Ci-dessous, la tête panoramique artisanale que je me suis construite en m'inspirant librement de celle ci dessus. La liste des composants est simple, et peu honéreuse: Un "trépieds laser" (trépieds + tête rotative jaune), une équerre, une chute de parquet flotant, du caoutchouc (chambre à air) pour le contact antidérapant avec la semelle de l'appareil, quelques vis et écrous, quelques calculs et un peu de patience.
    L'ensemble de la tête sur son trépieds. Cet ensemble est bien sur démontable pour le transport. Détail de la "tête laser": on apperçoit le niveau à bulle (indispensable) et les graduations pour la rotation. Celles ci permettent de ne pas avoir à viser à chaque prise de vue, et ainsi de gagner du temps entre chacune d'elles. Détail de la "tête laser": vue sur les trois vis d'ajustement rapide de l'horizontalité de la tête.
  • Recouvrement
    Les logiciels de stitching ont besoin d'une zone de recouvrement entre chaque image, afin de déterminer des points de repère permettant l'assemblage.
    Une zone d'environ 20% convient dans la majorité des cas, vous référer au mode d'emploi du logiciel choisi.
  • Exposition
    Les images composant le futur panoramique doivent toutes êtres exposée de la même façon. Dans le cas contraire, il risque d'y avoir des différences de luminosité d'une image à l'autre, ce qui, après montage, sauterait aux yeux et gâcherait l'image finale.
    Il est donc pratiquement indispensable d'opérer en mode d'exposition manuel (voir le mode d'emploi de votre appareil)
  • Couleur
    Les images composant le futur panoramique doivent toutes avoir été prises avec le même réglage de "température de couleur". Vous avez dans le cas contraire toutes les chances d'avoir des dominantes de couleur différentes d'une image à l'autre, causant le même effet que ci-dessus.
    Interdiction ici également d'utiliser le mode automatique, quitte à faire des éssais afin de déterminer le mode adéquat, ou à retoucher la balance des blancs une fois le panoramique monté.
    Là encore, vous référer au mode d'emploi de votre appareil et de votre logiciel de retouche usuel...
  • Mouvement
    Il arrive fréquemment que des sujets mobiles (personnes, animaux, véhicules...) fassent partie de la scène. Cela peut se traduire par des dédoublements de ceux-cis, ou leur apparition fantôme dans l'image finale, ce qui est rarement génant, et peut facilement se retoucher...
    Attention cependant aux nuages, surtout en cas de fort vent : Les logiciels de stitching peuvent êtres induits en erreur, et un raccordement correct peut devenir difficile (voir impossible) à obtenir si un intervalle de temps trop long a été observé entre deux prises de vues.
  • Qualité
    Les logiciels ayant besoin de zones de recouvrement les plus identiques possibles entre deux images pour déterminer l'assemblage, utiliser de préférence le mode de qualité maximale de votre appareil lors des prises de vues...

Une fois les images transférées sur l'ordinateur, l'opération d'assemblage peut être effectuée:

  • Correction des images
    Il est parfois nécessaire de corriger la géométrie des images, notamment dans le cas d'utilisation d'un objectif grand angle qui peut avoir produit des déformations du sujet. Il faut alors redresser les images avant de les assembler.
  • Assemblage
    La pluspart des logiciels comportent deux modes d'assemblage:
    • Automatique: Le logiciel détermine automatiquement les points communs des zones de recouvrement.
    • Manuel: C'est vous qui déterminez les points.
    Si l'ensemble des règles de prise de vue ci-dessus ont été respectées, le mode automatique suffit généralement. Dans le cas contraire, le logiciel vous présentera les images deux par deux, et vous devrez choisir dans les zones de recouvrement des point identiques (dont le nombre peut varier d'un logiciel à l'autre).
  • Exportation
    L'image panoramique peut être exploitée de différentes façons:
    • Image
      L'exportation dans un format bitmap (JPG, TIFF, BMP, PNG...), utile par exemple pour une impression ultérieure...
    • Quicktime VR / Flash
      Ces formats permettent la visualisation interactive (possibilité de se promener dans toutes les directions, ainsi que zoomer avant ou arrière dans l'image...) sur un ordinateur, y compris depuis un site web.
      D'autres formats (y compris le JPEG) permettent ce type de navigation dans l'image, mais peut-être de façon un peu plus complexe, même si gratuitement...

      Cliquez ci-dessous pour une vue interactive d'un panoramique sur 360°, créé à partir de 24 images (2 rangées de 12 images) à l'aide de ma tête panoramique décrite plus haut.
  • Recadrage
    Dans le cas de l'exportation au format bitmap, certains logiciels proposent une fonction de recadrage automatique. Dans le cas contraire, un petit tour dans votre logiciel de retouche préféré suffit...

Bons panoramiques, et n'hésitez pas à faire un tour sur la section Photo Panoramique de ma page de liens pour des ressources complémentaires...

Vous pouvez également jeter un oeil à ceux que j'ai modestement réalisés Ici (Section "Panoramic" de ma galerie deviantArt)





Macrophotographie | laurent-roy.com | contact | retour en haut |

Principes

    La macrophotographie (ou "photographie macro"), consiste à réaliser une image dont la représentation sur le support photographique (film ou capteur numérique) est au moins de la même taille que le sujet photographié (rapport 1/1 ou plus).

    En dessous du rapport 1/1, on ne parle plus de macrophotographie mais de "photographie rapprochée". Hormis ce qui concerne les "tubes allonge" et les "soufflets macro", ce qui est décrit dans cette section reste valable pour ce domaine.

Domaines d'application

    La macrophotographie est utilisée dans de nombreux domaines comme l'industrie (petites pièces), la médecine, l'orthodontie, la numismatie, la photo de nature (insectes, plantes)...

Moyens

    S'il existe des objectifs "dédiés macro" (généralement chers) chez la pluspart des fabricants d'optique, les objectifs standards (y compris les zooms estampillés "macro") ne permettant pas la mise au point sur ce rapport, la méthode la plus souvent utilisée consiste à éloigner l'objectif du support photographique. On modifie alors le "tirage" de l'objectif. Afin d'y parvenir, on intercale soit un ou des "tubes allonge", soit un "soufflet macro" entre le boitier et l'objectif. Ces accessoires, selon leurs prix, assurent la continuité des contacts électriques et des commandes mécaniques entre le boitier et l'objectif, ou pas. On passera dans ce dernier cas en mode manuel pour la mise au point et le diaphragme de l'objectif.

  • Les objectifs macro permettent une mise au point suffisament rapprochée pour atteinde le rapport 1/1. Ils peuvent également être utilisés comme des objectifs standards de focale équivalente.
  • Les tubes allonge (ou "bagues allonge") sont généralement vendus en lot de trois tubes de différentes longueurs (par exemple 12/20/36mm) permettant, en les additionnant selon diverses combinaisons, d'obtenir une variété importante de possibilités de tirage.
  • Le soufflet, quant à lui, permet d'augmenter le tirage de façon continue (sans les paliers qu'imposent les tubes). Cette solution, plus complexe à produire, est d'un coup quasi prohibitif, surtout en regard du coût réduit des tubes.
Je conseille donc fortement, pour se lancer dans cette discipline, de commencer avec des tubes.
Objectif 60mm macro Tubes allonge Soufflet

Difficultés

  •     La principale difficulté est liée au fait que la profondeur de champs diminue au fur et à mesure que le rapport de grandissement augmente. Ceci oblige en effêt à fermer le diaphragme pour pouvoir accroitre celle-ci, dès que le sujet n'est pas plan. La corolaire est le risque de flou de bougé d'une part (la vitesse d'obturation diminuant en proportion), et le manque de lumière.
    • Pour les sujets mobiles, la pluspart des photographes "macro" palient à ces inconvénient par l'utilisation d'un flash. Celui-ci permet en effet d'apporter la lumière nécessaire à la photo tout en réduisant le risque de "bougé" en "figeant" l'image.
      Voir dans cette même FAQ les sections "Choisir un flash" et "Utilisation du flash".
    • Pour les sujets fixes, l'utilisation d'un pieds est tout à fait appropriée. Il est à noter que l'utilisation du pieds n'empêche en aucun cas l'éclairage au flash.
  • La perte de l'autofocus et de la commande du diaphragme (liée au matériel intercalé entre l'objectif et le boitier) constituent une autre difficulté. On n'utilise alors plus la bague de mise au point que pour faire varier le rapport de grandissement, et la mise au point se fait en avançant et en reculant l'ensemble boitier/objectif du sujet. Quant au diaphragme, on le laissera "ouvert" le temps de la préparation de la prise de vue (cadrage, mise au point), et on le fermera manuellement avant de déclencher.

    Exemples de montage pour prise de vue macro avec flash, et sur pieds.

    Exemples de macrophotographies. Images réalisées sur pellicule Fodachrome 25 (25 ISO) avec boitier reflex, tubes allonge, 50mm standard, flash (à gauche) et réflecteur (à droite, pour déboucher les ombres).





Utilisation du flash | laurent-roy.com | contact | retour en haut |

    Il peut être indiqué de lire la section "Choisir un flash" de cette même FAQ avant de lire la présente section.

Définition

    Le flash est un accessoire destiné à apporter un supplément de lumière lors d'une prise de vue. Cet apport de lumière se fait sous la forme d'un éclair dont la durée n'est que de quelques dix-millièmes de secondes.

Types de flash

  • Le premier flash auquel le photographe est confronté est celui généralement intégré à son appareil. Celui-ci délivre généralement une puissance assez faible, et ne dispose que d'un diffuseur de petite taille
  • Viennent ensuite les flashes externes, venant généralement si fixer sur la "griffe porte accessoire" située sur le dessus de l'appareil. Cette griffe permet non seulement le couplage physique du boitier et du flash, mais également (par les contacts électriques) la transmission d'informations entre boitier et flash.
    Je vous coneille de vous reporter à la section "Choisir un flash" de cette même FAQ pour plus d'informations sur les différents types de flashes correspondant à cette configuration.
  • Pour les appareils ne comportant pas de "griffe porte accessoire" (compacts généralement), il existe des flashes pourvus d'une cellule d'autodéclenchement. Le flash est alors asservi au déclenchement du flash de l'appareil. Il est alors appelé "flash esclave".
  • Il est également possible d'acheter séparément une cellule de déclenchement, et de la monter sous un flash standard.
Flashes intégrés à un compact, et à un reflex Flash externe Flash esclave (on remarquera la cellule de déclenchement intégrée et la barrette de solidarisation avec l'appareil photo) Cellule de déclenchement pour flash externe

Les diffuseurs

    Plus sa surface est importante, moins les ombres et les reflets seront prononcées, et plus l'éclairage sera "doux". Il existe sur le marché des diffuseurs additionnels pour les appareils compacts, pour les flashes intégrés aux boitiers réflex, et également pour les flashes additionnels. Attention néanmoins, car ces diffuseurs consomment une partie de la puissance de l'éclair. Cela peut notamment s'avérer génant dans le cas des compacts dont le flash intégré ne dispose pas d'une puissance importante. Se reporter à la section "Choisir un flash" de cette même FAQ pour connaitre la portée de votre flash (le NG de celui-ci est indiqué dans la notice de votre appareil).

Diffuseur pour flash intégré à un compact Diffuseur pour flash intégré à un reflex Diffuseur pour flash externe

Eclairage indirect

    Le principe de l'éclairage indirect est de ne pas orienter l'éclair du flash vers le sujet. On oriente celui-ci vers un réflecteur de plus grande taille, qui fait à son tour fonction de diffuseur de lumière vers le sujet. Ceci a pour effet, comme il a été vu plus haut, d'adoucir l'éclairage du sujet, en atténuant les ombres et reflets.

    L'unique différence entre les photos ci-dessous est l'écairage. Direct en haut (à gauche), indirect en bas (à droite). Le plafond a été utilisé comme réflecteur. Sur la version "éclairage indirect", on constate l'adoucissement des ombres, reflets, et contrastes; et un meilleur "modelé" du sujet ainsi que l'apparition de détails supplémentaires.

    On peut utiliser un réflecteur du commerce, ou bien utiliser une pertie du décors comme tel. Un mur ou un plafond BLANC ou gris clair (afin d'éviter les changement de couleur de l'éclairage) sont ainsi des réflecteurs très régulièrement utilisés en intérieur. Une fois de plus, ces diffuseurs consomment une partie de la puissance de l'éclair. Il s'agit donc de disposer d'un flash puissant pour utiliser ces techniques.

Les yeux rouges

    Le phénomème appelé "yeux rouges" en photo, est le fait de voir apparaitre la pupille d'un sujet en rouge. Cette zone rouge est en fait l'effet de la réflection de l'éclair du flash sur le fond de l'oeil. Plusieurs paramètres sont propices à l'apparition de ce phénomène:

Causes
Solutions possibles
Plus la lumière ambiante est sombre, plus la pupille est dilatée, et mieux le fond de l'oeil se reflète. - Augmenter la lumière ambiante
- Les fabricants proposent sur leurs appareils un système "anti-yeux rouges" qui diffuse un pre-éclair (destiné à délencher le réflexe de contraction de la pupille) avant l'éclair de la prise de vue.
Attention. S'il est efficace, ce système ne permet que de limiter l'effet "yeux rouge".
Plus le flash est proche de l'objectif, mieux l'éclair se reflète dans l'oeil (angle fermé entre le flash et l'objectif). - Eloigner le flash de l'objectif (flash esclave, ou cordon de connexion).
- Utiliser l'éclairage indirect.
Plus le sujet regarde en direction de l'appareil, plus son oeil est dans l'axe de l'objectif, et mieux le fond de l'oeil se reflète. Demander au sujet de regarder dans une autre direction.

    Dans le cas où ce phénomène est inévitable, la pluspart des logiciels de retouche d'image proposent une fonction, plus ou moins automatisée, de correction de celui-ci.

Exemples de correction des yeux rouges sur logiciel de retouche.

Le flash en extérieur

    Le flash peut tout à fait être utilisé en extérieur, c'est même fortement conseillé dans certains cas, même en plein jour, voire en plein soleil.

    Contrairement à l'utilisation en intérieur où il est majoritairement utilisé comme source de lumière principale, le flash est le plus souvent utilisé comme lumière d'appoint en extérieur. Il servira à "déboucher" (éclaircir) des ombres (cas d'un contre-jour intense), ou à équilibrer la lumière dans le cas de contrastes trop importants entre les différentes partie de l'image (ombre de feuillage par exemple).

    L'utilisation du flash est laissée à l'appréciation du photographe sur les boitiers "reflex". Il est néanmoins important de savoir que beaucoup d'appareils compacts laissent la possibilité au photographe d'interdire l'utilisation du flash (utile dans certains musées), mais aussi de "forcer" son utilisation. Reportez vous au manuel de votre appareil pour ces fonction.

    L'unique différence entre les photos ci-dessous est l'utilisation du flash. Sans flash en haut (à gauche), avec flash en bas (à droite).
    On constate le débouchage, et la récupération de détails des zones d'ombres dues au contre-jour; même en plein soleil.





La profondeur de champs | laurent-roy.com | contact | retour en haut |

Définition

    On appelle profondeur de champs la longueur de la zone de netteté acceptable. Cette zone de netteté n'est pas franchement délimitée, mais passe grogressivement du net au flou. Elle est répartie pour un tiers devant la distance de mise au point, et pour deux tiers derrière celle-ci.

Principes

    La profondeur de champs dépends de trois facteurs.

  • La focale de l'objectif: Plus celle-ci est faible (grand angle), plus la profondeur de champs est importante
  • La distance de mise au point: plus celle-ci est grande, plus la profondeur de champs est importante
  • L'ouverture du diaphragme: plus celui-ci est fermé (nombres importants: f:11, f:22...), plus la profondeur de champs est importante

En pratique

    Dans la pratique, la composition de l'image impose le plus souvent la distance de mise au point et la focale. C'est pour cela qu'il est d'usage de contrôler la profondeur de champs à l'aide du diaphragme. On pourra retenir comme moyen mnémotechnique que plus la valeur du diaphragme augmente, plus la profondeur de champs augmente également.

    Dans le cas des appareils de type Bridge et Reflex, il est possible d'opter pour un mode "priorité au diaphragme" afin de maitriser la profondeur de champs. Dans ce mode, le photographe sélectionne le diaphragme désiré, l'appareil déterminant automatiquement la vitesse d'obturation adéquate en fonction des conditions d'éclairage de la scène.

    Ce mode est généralement repéré par la lettre "A" (pour aperture) sur le sélecteur de mode. Consultez le manuel de votre appareil photo pour savoir comment accéder à ce mode.

Ci dessous, un tableau de la profondeur de champs obtenue (en mètres) en fonction de l'ouverture du diaphragme et de la distance pour une focale de 50mm.

PDC f:1.8 f:2.8 f:4 f:5.6 f:8 f:11 f:16 f:22
0.5m 0.04 0.06 0.08 0.11 0.16 0.22 0.32 0.44
1m 0.07 0.11 0.16 0.22 0.32 0.44 0.64 0.88
2m 0.29 0.45 0.64 0.90 1.28 1.76 2.56 3.52
5m 1.80 2.80 4.00 5.60 8.00 11.00 16.00 22.00
10m 7.20 11.20 16.00 22.40 32.00 44.00 64.00 88.00
15m 16.2 25.20 36.00 50.40 72.00 99.00 144.00 198.00
20m 28.80 44.80 64.00 89.60 128.00 176.00 256.00 352.00

Ci-dessous, un objectif avec le diaphragme complètement ouvert (f:1.8 à gauche) pour une profondeur de champs minimale, puis complètement fermé (f:22 à droite) pour une profondeur de champs maximale.

Ci-dessous, un objectif avec vue sur le diaphragme à proprement parler. De gauche à droite: diaphragme complètement ouvert à f:1.8 (profondeur de champs minimale), à f:5.6. (profondeur de champs moyenne), puis fermé à f:16 (profondeur de champs importante).

Ci-dessous, quelques exemples de résultats montrant la différence de profondeur de champs obtenue en ne faisant varier que le diaphragme entre deux images (focale et distance de mise au point identiques entre deux images). Pleine ouverture (nombre "f:" faible) à gauche (en haut), diaphragme fermé (nombre "f:" élévé) à droite (en bas)





La vitesse d'obturation | laurent-roy.com | contact | retour en haut |

Définition

    On appelle vitesse d'obturation le temps durant lequel le film ou le capteur est exposé à la lumière. Cette vitesse est exprimée en fractions de secondes (1/10e, 1/125e, 1/1000e de seconde) pour les temps d'exposition inférieurs à 1 seconde, et en secondes pour les temps d'exposition supérieurs à 1 seconde (1, 5, 30 secondes).

    Plus le nombre de la fraction est important, plus le temps d'exposition est court. Plus le nombre de secondes est important, plus le temps d'exposition est long.

    Voici un tableau d'exemple de correspondances entre la vitesse d'obturation et le temps d'exposition, exprimés en secondes.

vitesse d'obturation 1/1000e 1/500e 1/250e 1/125e 1/60e 1/30e 1/15e 1/8e 1 2 4 8
temps d'exposition 0.001 0.002 0.004 0.008 0.017 0.033 0.067 0.125 1 2 4 8

Pratique

    Dans la pratique, la vitesse d'exposition fait partie d'un ensemble de quatre facteurs indissociables et interdépendants.

  • "la quantité de lumière".
    Exprimée en Lux, c'est la quantité de lumière émise par la scène qui est photographiée (cadrée dans le viseur).

    On peut la faire varier à l'aide d'un éclairage artificiel; Lampe, ou flash.

  • "la sensibilité" du capeur ou du film.
    Elle définit la quantité de lumière qui doit être reçue par le capteur ou le filme. Elle est exprimée en ISO. Plus le nombre d'ISO est important, et plus le capteur/film est sensible, et moins il nécessite de lumière. Exemples: 100ISO, 200ISO, 400ISO...

    Elle est réglabe directement sur les appareils photo numériques, et déterminée par le type de film en argentique.

  • "le diaphragme" de l'objectif.
    C'est le diamètre du trou par lequel la lumière passe. Il influe directement sur la profondeur de champs (voir la section "La profondeur de champs" de cette même FAQ).

    Il est réglable manuellement en mode priorité ouverture ("A" pour aperture), ou est ajusté automatiquement par l'appareil en fonction des autres paramètres.

  • "la vitesse d'exposition"
    Telle que décrite ci-dessus.

    Elle est réglable manuellement en mode priorité vitesse ("S" pour speed), ou est ajustée automatiquement par l'appareil en fonction des autres paramètres.

Sélecteur de modes d'un appareil reflex numérique.

    Usuellement, on joue sur "la quantité de lumière" et "la sensibilité" dans un premier temps, puis sur "le diaphragme" ou "la vitesse d'exposition", l'un de ces deux derniers déterminant l'autre.
Dans le cas de la priorité ouverture, plus le diaphragme est ouvert, plus il laisse passer de lumière, et plus il faut augmenter la vitesse d'obturation afin que le capteur ou le film reçoive la bonne quantité de lumière, définie par la sensibilité choisie (ISO).
Dans le cas de la priorité vitesse, plus la vitesse d'obturation est lente, plus il faut ouvrir le diaphragme, pour la même raison.

    Exemple de tableau de correspondance Vitesse (en secondes) / Diaphragme pour une luminosité et une sensibilité (ISO) données. Toutes ces combinaisons Vitesse / Diaphragme donnent exactement la même exposition. On peut noter que la vitesse double chaque fois que l'on ouvre (valeur plus petite) le diaphragme d'un cran.

vitesse d'obturation 1/250e 1/125e 1/60e 1/30e 1/15e 1/8e 1/4 1/2
diaphragme f:1.8 f:2.8 f:4 f:5.6 f:8 f:11 f:16 f:22

Utilité

    Plus le temps d'exposition est important, plus le risque de flou de bougé augmente. Que ce soit un flou de bougé de l'appareil lui-même, ou de tout ou partie du sujet.

    Ainsi, sur les sujets en mouvement, ou à l'utilisation de longues focales (le mouvement angulaire se traduisant par un mouvement plus important au niveau de la zone couverte), on priviligiera généralement les vitesses rapide. Il existe bien sur des exceptions à cette règle, dans le cas de flous volontaires, pour ne pas supprimer la dynamique d'une scène par exemple.

Photo d'une voiture en course.
- 170mm - 200ISO - F:14 - 1/80e s.
Utilisation d'une longue focale. La faible vitesse d'obturation permet d'avoir (en suivant la voiture dans le viseur) un flou de bougé sur le fond et sur les roues, qui permet de préserver toute la dynamique de l'action.
Photo d'une voiture en course.
- 300mm - 200ISO - F:6.3 - 1/1000e s.
Utilisation d'une longue focale. La vitesse d'obturation élevée a figé le mouvement. La dynamique de l'action est ici montrée par les deux roues ne touchant pas le sol.








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